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Comment choisir son essence de parquet ?

Le choix d’un type de bois pour le parquet repose sur des considérations esthétiques et budgétaires. Il est également influencé par l’utilisation prévue et l’affluence dans l’espace où votre parquet sera installé.

1- Les caractéristiques

Lors du choix du bois, il est essentiel de considérer sa dureté et ses propriétés techniques. Les critères varient en fonction de votre mode de vie, que vous viviez seul, en famille, ou que le bois soit destiné à une habitation, une boutique, un bureau ou un hôtel.
Chaque essence de bois est évaluée selon sa dureté et sa durabilité, et est classée sur l’échelle de Janka. Dans une pièce ouverte et lumineuse, des bois clairs comme le frêne ou le chêne blanc sont à privilégier. En revanche, pour créer une ambiance chaleureuse et confortable, des essences aux teintes plus sombres, telles que le noyer ou le chêne rouge, sont idéales. Les bois exotiques, comme le cumaru ou l’acajou, avec leurs nuances ambrées, ajoutent quant à eux, une touche de raffinement et d’élégance à l’espace.

2- Les choix des essences

Les essences indigènes

Les essences de bois indigènes proviennent des forêts gérées en France et en Europe. Leur apparence naturelle et intemporelle les rend faciles à intégrer dans divers décors.

  • Chêne blanc : Sa couleur naturelle oscille entre le doré et le marron, avec des nuances de gris. Son grain est uniforme et linéaire, offrant d’excellentes propriétés de dureté et de stabilité.
  • Pin blanc : Cette essence délicate se distingue par ses nœuds de petite et moyenne taille. Avec un style campagnard, elle est légèrement instable et sensible aux variations d’humidité, ce qui nécessite une installation dans des environnements secs.
  • Frêne : Sa teinte va du blanc pâle au brun moyen, et sa dureté est comparable à celle du chêne. Son grain est assez prononcé, avec des veines droites, bouclées et ondulées.
  • Noyer : Doté d’un grain lisse et d’une couleur riche, allant du brun chocolat, il apporte une grande chaleur à l’espace. Bien que ce bois soit relativement moelleux selon l’échelle de Janka, pour les zones à fort passage, il est recommandé d’opter pour le noyer brésilien, ou Ipé, qui offre une dureté exceptionnelle tout en ayant une couleur similaire.
  • Bouleau : Ce bois se décline en teintes jaune ou rouge, avec des variations de couleur d’une lame à l’autre. Son grain fin présente des motifs de boucles uniformes bien marquées.

Les essences exotiques

Les essences exotiques, plus coûteuses, proviennent des forêts humides d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie, ou des forêts tropicales d’Amérique du Nord. Très résistantes, elles sont idéales pour des environnements humides, avec des couleurs allant du jaune au rouge et au brun, souvent avec un aspect lustré et sans nœuds.

  • Merbau : Ses teintes varient du jaune à l’orange et au marron, créant une mosaïque sombre au sol. Sous l’effet du soleil, il s’assombrit et révèle des reflets rouges et dorés. Son grain présente de nombreuses ondulations et lignes.
  • Cumaru : Connu comme le teck brésilien, c’est l’une des essences les plus dures. Son grain est assez fin, dans des tons légèrement bruns avec des reflets rougeâtres.
  • Ipé : Également appelé noyer brésilien, ce bois est très dur et convient aux espaces à fort passage. Son grain est lisse, avec des motifs irréguliers presque marbrés, parfait pour des pièces élégantes et chaleureuses.
  • Jatoba : Cet arbre brésilien se distingue par sa grande variété de couleurs et sa dureté exceptionnelle. Il crée des mosaïques uniques aux nuances rouges et brunes, avec quelques mèches blondes.
  • Le teck est le bois exotique le plus courant, il est plus souvent utilisé en extérieur

Des bois plus ou moins tendres

Il existe quatre grandes classes de dureté d’essence de bois.

  • Tendres : pin, sapin, épicéa, aulne
  • Mi-dures : noyer, teck, bouleau, merisier
  • Dures : chêne, frêne, orme, hêtre, érable, acacia
  • Très dures : merbau, wenge

Il est essentiel de choisir un bois labellisé FSC ou PEFC et de privilégier les essences exploitées localement pour des raisons écologiques.

3 – La pose

Il existe trois méthodes de pose, choisies en fonction de plusieurs critères :

  • Type de parquet : massif ou contrecollé
  • Caractéristiques du support : présence de chauffage au sol, etc. Système d’assemblage des lames : rainure et languette ou système CLIC Usage des lieux : fréquence de passage (modéré, intense…)

Pour réussir la pose du parquet, certaines règles essentielles doivent être respectées :

  • Le support doit être propre et parfaitement plan, sans risque de remontées d’humidité depuis le sol.
  • Dans le cas d’une construction, respecter un temps de séchage pour la chape de 2 semaines par cm d’épaisseur jusqu’à 4 cm, puis 4 semaines par cm au-delà. L’humidité finale de la chape doit être inférieure à 2,5 %.
  • L’hygrométrie de l’air doit être maintenue entre 40 et 60 % avant, pendant et après la pose.
  • La température ambiante sur le site de pose doit rester entre 18 et 20°C ; en dessous de 15°C, la pose collée est impossible.
  • Il est conseillé de livrer les paquets de parquet sur place avant la pose pour que le bois s’acclimate à la température ambiante. Les colis doivent être ouverts progressivement, au fur et à mesure de la pose.

Pose clouée

Méthode traditionnelle de pose, la pose clouée est particulièrement adaptée aux parquets massifs d’au moins 23 mm d’épaisseur (cf. D.T.U. 51.1). Autrefois la plus utilisée, elle consiste à fixer les lames de parquet en les clouant sur des lambourdes, avec la possibilité d’intégrer un isolant pour une meilleure performance thermique. Ce type de pose assure une grande stabilité du bois, isolé de la surface du sol.

Pose collée

La pose collée, qui consiste à coller les lames directement sur le support, convient aux parquets massifs et contrecollés. Elle s’effectue sur une dalle de béton, une chape de ciment ou un panneau aggloméré. Pour garantir une bonne adhérence, le support doit être sec (humidité inférieure à 2 %), propre, lisse et résistant ; le cas échéant, un ragréage est nécessaire. Cette pose est compatible avec tous types de motifs (bâtons rompus, point de Hongrie…). Elle est obligatoire pour les planchers chauffants à circulation d’eau, dont la température ne dépasse pas 28°C. Le chauffage au sol doit être allumé trois semaines avant la pose et éteint pendant la durée des travaux. Référez-vous au D.T.U. 51.2.

Pose flottante

De loin la plus courante, que ce soit en neuf ou en rénovation, la pose flottante est simple et rapide à mettre en œuvre. Ici, le parquet n’est pas fixé au sol mais reste stable grâce à son poids. Les lames sont assemblées par un système de clic, sans fixation. Ce type de pose est compatible avec différents supports, comme un ancien parquet, une chape ou un revêtement en PVC. Une sous-couche isolante est recommandée pour améliorer l’isolation phonique et acoustique.

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